ALERPI
L’association ALERPI – Accueil, Logement Et Réinsertion de Personnes Isolées – propose un hébergement temporaire à des adultes bénéficiant d’un aménagement de peine, ou sortant de détention.

Elle a été créée en 2002, suivant le constat que la sortie de détention est une période très difficile, pour quelqu’un sans logement, sans liens familiaux, isolé, donc fragile.

Après avoir été informées de notre existence, par les autres détenus, conseillers pénitentiaires, visiteurs ou aumôniers de prisons, les personnes intéressées nous contactent pour soumettre leur demande. Nous priorisons les individus les plus isolés, motivés par une volonté de réinsertion.

Située au centre-ville de Metz, l’association possède 10 studios meublés, équipés d’un coin cuisine et de sanitaires complets, une salle d’accueil, de réunion, une buanderie, une cuisine collective.
Elle met également à disposition du matériel informatique et bureautique.
Un 11ème studio permet l’accueil en permission pour les personnes qui ont le projet de venir.

Fonctionnant 24h sur 24, 365 jours par an, les membres d’ALERPI, soit une trentaine de bénévoles et une salariée, éducatrice spécialisée, accueillent, écoutent et accompagnent les résidents dans leurs démarches de réinsertion sociale. Nous les aidons donc à bénéficier de l’accès aux soins, à des ressources légales, à l’emploi, au logement, et à rétablir des liens familiaux et sociaux.
Il est également proposé des activités sportives et culturelles.

Un accueil et un soutien aux anciens résidents permet de les conforter une fois partis.

Nous sommes en partenariat constant avec l’administration pénitentiaire et les différents acteurs du domaine médico-social.

Le budget d’ALERPI est essentiellement financé par les prestations de service et les subventions de l’administration pénitentiaire, les dons des particuliers, les subventions du CCAS, du conseil départemental et de l’évêché.

ALERPI, par son caractère unique dans la région messine, fonctionne donc plus dans une ambiance de pension de famille que de celui d’un CHRS classique.
C’est un véritable sas, entre l’incarcération et le retour à une vie normale.